Afin de prévenir des maladies telles que la TBE ou la borréliose de Lyme, il est conseillé de se protéger soigneusement des tiques lorsqu’on séjourne dans la nature. Ce qui contribue à la protection contre les tiques et comment les enlever correctement est expliqué ci-dessous.
Lorsque vous restez dans les zones où se trouvent les tiques, il est préférable de porter des vêtements qui ne permettent pas aux tiques d’accéder à la peau nue. C’est-à-dire :
La question de savoir si les remèdes ménagers tels que l’huile de nigelle ou l’huile de coco peuvent contribuer à protéger contre les tiques, n’a pas encore été scientifiquement clarifiée, il vaut donc mieux prendre des mesures de protection supplémentaires.
Comme les tiques continuent à ramper longtemps sur les vêtements et à chercher une “piqûre” appropriée, il est conseillé d’examiner à nouveau la peau à la maison pour voir s’il y a encore une tique quelque part. Portez une attention particulière aux zones à la peau fine, par exemple sous les aisselles, dans le creux du genou ou dans la région du pubis.
Outre les mesures de protection telles que des vêtements adéquats, l’application de répulsifs et l’inspection rigoureuse de la peau, un vaccin permet d’éviter de contracter la FSME suite à une piqûre de tique. Cette vaccination est recommandée à toutes les personnes qui résident ou séjournent dans une zone à risque de FSME. Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien.
La croyance selon laquelle les tiques tombent des arbres sur les humains est très répandue. Mais ce n’est pas vrai : les tiques ne se laissent pas tomber des arbres, mais attendent dans l’herbe, les sous-bois et les buissons les humains ou les animaux qui les essuient en passant.
Outre les travailleurs et les responsables forestiers, tous les randonneurs, campeurs et athlètes de loisirs sont à risque, puisque 90 % des infections à la TBE sont transmises pendant les activités de loisir.
Les virus TBE peuvent être transmis immédiatement après la piqûre. On suppose que les agents pathogènes de la borréliose ne sont transmis qu’après une succion prolongée. C’est pourquoi il est si important que les tiques soient enlevées le plus rapidement possible. Pour ce faire, retirez soigneusement la tique à l’aide d’une fine pincette.
La bonne technique est importante :
L’huile ou le vernis à ongles qui s’écoule sur la tique ou que l’on presse fait plus de mal que de bien. La raison : avec la salive, que la tique émet alors en quantité accrue, encore plus d’agents pathogènes sont souvent libérés dans la plaie.
Il est possible d’envoyer une tique retirée et de la faire examiner pour détecter des agents pathogènes tels que la borréliose ou la TBE. L’analyse devrait permettre de simplifier le diagnostic si les symptômes apparaissent après la morsure de la tique.
Toutefois, les coûts de cet examen ne sont pas couverts, car la procédure est controversée : même si une tique est porteuse des agents pathogènes, cela ne signifie pas que la transmission s’est également produite lors de la piqûre. Inversement, une morsure de tique peut également passer inaperçue, de sorte que si la tique envoyée est exempte d’agents pathogènes, une infection s’est néanmoins produite.
En outre, les méthodes de détection des agents pathogènes des tiques ne sont pas aussi fiables : un agent pathogène existant chez une tique peut ne pas être détecté par le test. Dans l’ensemble, les experts considèrent que l’importance de ces analyses de tiques est faible, c’est pourquoi la procédure n’est pas considérée comme utile.
Les piqûres de tiques sont fréquentes, notamment au printemps et en automne. En effet, la température extérieure leur est favorable en ces saisons: les tiques deviennent actives à partir de températures supérieures à 8 degrés Celsius. De ce fait, le risque de piqûre de tique existe également en hiver lorsque les températures sont douces. Bien souvent, ces minuscules suceurs de sang attendent dans les herbes, les buissons ou les arbustes. Dès qu’un hôte potentiel passe, la tique s’y accroche et se met à la recherche d’un bon endroit pour piquer. Lors de sa recherche, elle monte le long du corps.
Outre ces conseils, d’autres mesures peuvent aider à se protéger des piqûres de tiques:
Plus les enfants passent de temps en plein air, plus il est probable qu’ils se fassent piquer par des tiques. Cependant, le risque qu’ils contractent la borréliose ou la FSME n’est pas supérieur à celui des adultes. En outre, l’infection par la FSME est souvent plus légère chez les enfants. Quoi qu’il en soit, il est important d’inspecter les enfants à la recherche de tiques après chaque sortie en plein air.